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L'indépendance des banques centrales est «cruciale», selon les ministres des Finances du G20
L'indépendance des banques centrales est «cruciale», selon les ministres des Finances du G20

Le Figaro

time5 days ago

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L'indépendance des banques centrales est «cruciale», selon les ministres des Finances du G20

Cette déclaration, signée par les États-Unis, intervient après les critiques renouvelées du président américain Donald Trump à l'encontre du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell. L'indépendance des banques centrales est «cruciale», ont affirmé vendredi les ministres des Finances du G20 dans un communiqué commun signé à Durban en Afrique du Sud, qui assure la présidence du groupe cette année. Cette déclaration signée par les États-Unis intervient après les critiques renouvelées du président américain Donald Trump à l'encontre du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, accusé encore cette semaine de faire du «mauvais boulot».

Le dollar recule, suspendu aux mouvements de la Fed
Le dollar recule, suspendu aux mouvements de la Fed

Le Figaro

time7 days ago

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Le dollar recule, suspendu aux mouvements de la Fed

Le dollar se replie mercredi, lesté par les menaces répétées de Donald Trump à l'encontre du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell, alors que les cambistes cherchent à déterminer la trajectoire que pourrait adopter l'institution monétaire. Le président américain a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l'avenir du président de la Fed, Jerome Powell, assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme «très improbable». Ses propos ont chamboulé les marchés financiers et fait chuter le dollar, qui a perdu temporairement 1% face à l'euro. La devise américaine s'est finalement partiellement reprise face au rétropédalage de M. Trump. Le billet vert perdait 0,19% par rapport à la monnaie unique, à 1,1624 dollar, vers 19H15 GMT. Publicité Selon la Maison Blanche, le président américain a bien rencontré mardi soir des élus républicains afin de discuter avec eux du sujet, une source précisant à l'AFP que le président réfléchissait à le faire, même si ce n'était pas imminent. «Le départ du président de la Fed remettrait en question l'indépendance de la banque centrale», avance Chris Beauchamp, analyste chez IG. Le président américain reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu'il a lui-même nommé à son poste lors de son premier mandant et qu'il surnomme désormais «Trop tard Powell», de ne pas avoir baissé les taux d'intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l'inflation n'est plus un problème. Signes de solidité persistants Sur un mois, l'indice des prix à la production (PPI) est resté inchangé, après avoir progressé de 0,3% en mai (contre 0,1% lors de l'estimation initiale). Mais selon l'indice CPI, l'inflation s'est cependant de nouveau accélérée en juin, à 2,7%, encore loin de l'objectif de 2% de hausse de prix, prévu dans le mandat dans la banque centrale américaine. Ces deux indicateurs avaient profité au dollar, les cambistes estimant peu probable une baisse de taux rapide de la part de la Fed. Dans son «Livre beige», une enquête régulière sous forme de consultation des acteurs économiques et d'experts, l'institution monétaire a d'ailleurs estimé que si l'économie américaine montre des signes de solidité persistants, les acteurs restent inquiets face aux risques, en particulier les droits de douane, alors que l'impact sur les prix commence à se faire sentir.

L'échec du rôle de l'État
L'échec du rôle de l'État

La Presse

time7 days ago

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L'échec du rôle de l'État

Je pourrais vous parler de l'inflation aujourd'hui. Du taux qui remonte aux États-Unis, à 2,7 %, comme le prévoyaient les économistes vu les droits de douane, bien au-delà de la cible de 2 %. Je pourrais vous parler, dans ce contexte, de la stupidité de Donald Trump de vouloir forcer le président de la Fed, Jerome Powell, à baisser les taux d'intérêt américains pour aider les consommateurs, sinon de le limoger pour arriver à ses fins. Limiter l'indépendance de la banque centrale américaine ébranlerait les marchés financiers, comme le redoutent ses acteurs, qui savent bien que baisser les taux d'intérêt actuellement nourrirait l'inflation et nuirait à l'économie. Je pourrais vous donner l'exemple de la Turquie, où l'inflation a grimpé jusqu'à 85 % en 2022 après que le président Recep Tayyip Erdoğan a pris le contrôle de la banque centrale turque, en 2018, décision qui s'est finalement retournée contre le pays, puisque les taux d'intérêt ont augmenté jusqu'à 30 % récemment1. Je pourrais vous parler de l'inflation au Canada, qui se maintient sous les 2 %, heureusement, car le Canada n'a pas les moyens d'une hausse de taux d'intérêt pour freiner l'inflation dans le contexte des décisions erratiques de Trump. Je pourrais vous parler de ces vacances qui débutent dans quelques heures pour moi et de leurs bienfaits sur le moral. Quelle importance de décrocher, n'est-ce pas ? Je pourrais vous parler de tous ces sujets, mais il y a ce fond de l'air, ces derniers jours, qui m'incite à vous entretenir sur autre chose, cette odeur de fumée de l'Ouest, mêlée au désarroi des victimes d'inondations, qui m'oblige à y consacrer cette chronique. Lundi, des citoyens de Montréal ramassaient les dégâts d'une nouvelle inondation, la deuxième en deux étés, pendant que d'autres évitaient de faire des activités extérieures pour ne pas respirer l'air vicié des incendies de forêt historiques au Manitoba. Aux États-Unis, les Texans cherchaient toujours les morts de la crue soudaine du fleuve Guadalupe et à l'autre bout de la planète, l'Acropole fermait ses portes aux touristes, en Grèce, en raison de la chaleur trop intense. À voir leur plus grande fréquence, ces évènements extrêmes sont visiblement liés au dérèglement climatique. Ils nous obligent à faire un constat lucide : l'État a échoué dans son rôle de prévention. Il y a 30 ans – 30 ans ! –, un premier rapport du GIEC suspectait que l'activité humaine avait des effets sur le réchauffement climatique, rapport qui a mené au protocole de Kyoto, en 19972. Depuis, les rapports se succèdent pour préciser à quel point les humains sont les principaux responsables de l'accroissement des GES et du réchauffement climatique, qui fera se multiplier les évènements extrêmes, avec leurs effets dramatiques sur les humains. Or, ni les citoyens ni les entreprises ne se sont imposés par eux-mêmes ni ne s'imposeront, globalement, de modifier suffisamment leurs comportements pour éviter que ne se produisent de telles inondations, de tels incendies de forêt, de telles chaleurs insupportables. Chaque individu profite de la situation du moment sans être toujours conscient de ses impacts sur l'environnement et la collectivité. Le consommateur préfère miser sur des produits moins chers même s'ils sont plus polluants, le voyageur aérien ne peut s'empêcher de vivre le bien-être de ses escapades fréquentes à l'étranger pourtant très gourmandes en GES, l'entreprise continuera d'utiliser une technologie plus nocive si elle donne des avantages concurrentiels, etc. Homo economicus… Il y a bien des gestes volontaires de certains, ici et là, parfois marquants, et c'est tant mieux. Il y a aussi des initiatives porteuses, des projets de loi, qui donnent espoir. Mais globalement, le laisser-faire ne limitera pas l'utilisation de l'automobile à essence, l'explosion du transport aérien ou la surconsommation des principaux produits responsables des GES. Ni ne fera soudainement découvrir aux pétrolières la technologie miracle qui absorbera les GES. Un exemple récent ? Des commentateurs bien en vue – et en moyens – ont tenu à rendre public l'abandon de leur voiture électrique parce que ses inconvénients exigeaient trop d'efforts de leur part, impliquaient trop de coûts. Mon confort et mon argent valent plus que ta planète. L'intervention de l'État en environnement est donc pleinement justifiée. En général, c'est vrai, l'État doit se garder d'intervenir dans l'économie, ou sinon le faire avec précaution, car sa présence, même louable, entraîne des distorsions, qui peuvent nuire plutôt qu'aider. L'État est quand même intervenu avec succès dans bien des domaines pour protéger le bien-être collectif. Il a imposé des règles pour la sécurité routière, banni des matériaux jugés toxiques, comme l'amiante, et encadré le tabac. Malheureusement, notre modèle démocratique n'a pas permis aux gouvernements d'y parvenir avec l'environnement, du moins pas suffisamment dans les délais que nous impose la science. Les mesures font nécessairement des mécontents, qui perdent des avantages, des revenus, des emplois. Des politiciens fédèrent ces mécontents, parfois en niant la science, forçant les décideurs à abandonner les mesures porteuses, comme certaines portions de la tarification du carbone, même si la société y perd dans son ensemble. L'environnement n'a pas le droit de vote. Les gouvernements de la planète ont donc échoué dans leur mission de prévention des catastrophes et voilà où nous en sommes. Maintenant que nous avons les pieds dans l'eau et le nez dans l'air vicié, pouvons-nous, malgré les désagréments individuels, nous serrer les coudes pour faire échec aux initiatives polluantes ? Sommes-nous disposés à faire les sacrifices nous permettant d'éviter l'accroissement des catastrophes futures ? 1. Lisez un article du New York Times (en anglais) 2. GIEC est l'acronyme du nom Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Donald Trump accuse le patron de la Fed de gaspiller l'argent public
Donald Trump accuse le patron de la Fed de gaspiller l'argent public

Le Figaro

time14-07-2025

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Donald Trump accuse le patron de la Fed de gaspiller l'argent public

Le surcoût de la rénovation du siège de la Fed est un nouveau prétexte pour la Maison-Blanche de décrédibiliser Jerome Powell, le patron de la banque centrale américaine. Donald Trump tient un nouveau prétexte pour décrédibiliser, voire évincer, Jerome Powell de la présidence du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale. En guerre ouverte avec le patron de la banque centrale américaine, le Président des États-Unis et ses conseillers accusent Jerome Powell de gaspiller l'argent public dans une rénovation bien plus dispendieuse que prévu, du siège de l'institut d'émission à Washington. Le projet, lancé en 2021, va coûter quelque 2,5 milliards de dollars, soit 700 millions de plus que l'estimation initiale. La Fed, piquée au vif, explique les raisons de ce dérapage, mais dément avoir menti au Congrès sur la planification et l'exécution du chantier. Elle nie la construction de nouveaux ascenseurs et de nouvelles salles à manger pour VIP, ainsi que de nouvelles fontaines et de toits végétalisés hors du commun pour un bâtiment fédéral washingtonien. Des hausses de prix de matériaux, notamment du marbre, ainsi que la présence plus contraignante que prévu d'amiante, expliqueraient l'énorme surcoût. Publicité «Rénovation ostentatoire» « La question qui se pose est celle de la largesse avec laquelle Monsieur Powell dépense les fonds publics et le fait qu'il a systématiquement mal géré la Fed », ose déclarer Russell Vought, puissant directeur du Bureau du management et du budget. « Au lieu de tenter de redresser la barre du navire financier de la Fed, vous avez foncé droit devant dans la mise en œuvre d'une rénovation ostentatoire de votre siège à Washington », a même écrit dans une lettre à Jerome Powell, ce bras droit du Président Trump, architecte de la réorganisation des services fédéraux. L'affaire va compliquer les derniers mois de Jerome Powell à la tête de Fed. Son principal mandat, celui de Président du Conseil des gouverneurs, expire en mai 2026. Généralement un successeur est nommé dans les mois qui précèdent la fin du mandat, de manière à donner au Sénat le temps de confirmer le nominé. Or la Maison-Blanche fait déjà circuler des noms d'économistes mieux disposés à l'égard d'une baisse des taux d'intérêt, qui pourraient remplacer Jerome Powell. L'idée d'affaiblir ce dernier, en l'accusant quotidiennement d'être « idiot », « incompétent » et de tarder de manière irresponsable à abaisser son taux directeur, se double d'un désir de l'acculer à la démission. La Cour suprême a en effet indiqué que le Président des États-Unis ne peut démettre le patron de la Fed qu'en cas de malversation, et non pas en cas de désaccord sur la politique monétaire. À lire aussi «J'aimerais qu'il démissionne» : Jerome Powell, le patron de la Fed devenu souffre-douleur de Donald Trump Confiance des marchés gé de 72 ans, Jerome Powell conserve la confiance des marchés et de nombre de leaders du Congrès, attachés au principe de l'indépendance de la banque centrale. Nommé par Donald Trump lui-même en 2017, Jerome Powell peut rester à la Fed comme simple gouverneur jusqu'en janvier 2028. Il argue depuis des mois qu'il est préférable d'attendre avant de changer le niveau du taux directeur de la Fed, car le risque de rebond de l'inflation est réel, en raison des hausses de droits de douane qui commencent à se répercuter sur les prix.

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